Concours de français 6ème année de français avec correction. 6ème année ~ parcours d'excellence

Concours de français 6ème année de français avec correction. 6ème année


La maladie 

   Pendant plusieurs jours, je restai cloué dans mon lit, secoué par une fièvre qui me brûlait le front et m’empêchait de dormir. Je voyais à peine ce qui se passait autour de moi, tant mes yeux étaient lourds de fatigue. La mère Barberin, inquiète, posait sa main sur mon front et murmurait :

— Pauvre petit, comme tu es chaud !

    Un matin, elle se décida à appeler le médecin du village. C’était un homme âgé, à la barbe blanche, qui m’examina avec douceur. Il prit mon poignet dans sa main et compta les battements de mon cœur.

— Il est bien faible, dit-il en secouant la tête. Il faut le soigner avec soin, du repos et une bonne soupe chaude.

  La mère Barberin s’empressa d’obéir. Elle veillait à mon chevet, me donnant des cuillerées de tisane et me parlant d’une voix douce pour me rassurer. Peu à peu, grâce à ses soins, la fièvre diminua et mes forces revinrent.

    Je compris alors combien il était précieux d’avoir quelqu’un qui veille sur vous lorsque l’on est malade.

  Lorsque je pus enfin me lever, mes jambes étaient si faibles que je dus m’appuyer contre le mur pour ne pas tomber. Tout me semblait étrange, comme si j’avais dormi pendant des semaines. La mère Barberin me prit doucement par le bras et m’aida à marcher jusqu’au fauteuil près de la cheminée.

— Il faut reprendre des forces, mon enfant, dit-elle en me tendant une assiette de bouillon fumant. Mange et bientôt, tu pourras courir dehors comme avant.

  Je souris faiblement. L’odeur du bouillon me rappela combien j’avais faim, et malgré la fatigue, je bus lentement chaque cuillerée. Ce fut ce jour-là que je compris la véritable chaleur d’un foyer et l’amour d’une mère, même lorsque ce n’est pas la nôtre.

                Hector Malot_Sans famille

Compréhension 

1.Comment Rémi se sent-il pendant les jours où il est alité ? Justifie ta réponse par une phrase du texte: ________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________

2.Quelle action la mère Barberin entreprend-elle pour aider Rémi lorsqu'il est malade ? Justifie ta réponse par une phrase du texte: ________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________

3.Que fait le médecin pour évaluer l'état de santé de Rémi ? Justifie ta réponse par une phrase du texte: ________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________

4.Comment la mère Barberin prend-elle soin de Rémi pendant sa convalescence ? ______________________________________________________________________________________________________________________________

5.Que réalise Rémi après s'être rétabli de sa maladie ? justifie ta réponse par une phrase du texte: ________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________

6.Comment la mère Barberin aide-t-elle Rémi à retrouver des forces après sa maladie ? ___________________________________________________________________________________

7.Que comprend Rémi sur l'importance de la famille et des liens affectifs pendant sa maladie ? ______________________________________________________________________________________________________________________________

8.Quel rôle joue la mère Barberin dans la vie de Rémi pendant son séjour chez elle ? ____________________________________________________________________________________

9.Cherche le synonyme des mots suivants:

  • Cloué..............................................................
  • Secoué:...........................................................
  • La fatigue:.....................................................

10.Que penses-tu de la mère barbrtin ?Dis pourquoi ?  ________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________

           Langue

1.je reste cloué dans mon lit, secoué par l'ardente fièvre . Barberin est une mère dévouée.

Dans cette phrase,trouve des adjectifs :

  1. Attributs:...........................................................
  2. Épithètes :.........................................................

2. Réécris la phrase suivante en remplaçant" Je" par "Elles":

"Je reste cloué dans mon lit, secoué par une fièvre qui me brûle le front et m’empêche de dormir".

Elles...................................................................................................................................................................................................................

3."Pendant plusieurs jours,je voyais ,à peine ,ce qui se passait autour de moi".

Dans cette phrase, trouve le :

  • GNS:_____________________________________
  • GV :______________________________________
  • C.de lieu:________________________________
  • C.de manière :__________________________
  • C.de temps:______________________________

4.Complète par le déterminant possessif qui convient :

*Je  reste dans ........couchette.  ............. front est brûlé. La mère Barberin prend ......... téléphone portable et appelle le médecin qui arrive avec ..........outils . Il s'assoit à............chevet, tâte.........pouls, mesure ......... température et écoute les battements de......... coeur.

5. Écris les verbes entre parenthèses à l'impératif :

Le médecin dit à Rémi :"(se couvrir) ...............bien,(être)..................prudent, (finir)............... tes comprimés,(avoir)................de la patience et(ne pas oublier).............................de manger tes médicaments régulièrement".

6.Réécris la phrase en remplaçant Rémi par Rémi et son frère.

Le docteur dit à Rémi et son frère"............. .................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................. ".

7."Je fais une douche. Je tombe malade. Je suis fiévreux. J'ai mal à la gorge. Je vais chez le médecin . 

Écris la phrase au passé composé puis au futur:

Hier,_______________________________________________________________________________. Demain,____________________________________________________________________________.

8. Réécris la phrase au passé composé en remplaçant "je" par "elle":

Hier,elle___________________________________________________________________________.

9. Complète le paragraphe par a ou à:

 Il ......... attrapé une angine. Il est resté...... son lit trois jours. Sa mère l'....... emmené au cabinet du médecin situé ........ L'orée de la ville. Le praticien......fait son diagnostic et ........écrit une ordonnance. La mère est allée chez le pharmacien ......midi.                                                "Combien coûte ce médicament ?               _Il est........ vingt cinq dinars".

              Essai 

Par un jour hivernal,ton petit frère sort pour jouer avec ses copains. Une heure après,il rentre tout mouillé. La nuit ,il ne peut pas dormir. Le lendemain,tu l'emmènes chez le médecin.

Raconte et intègre un passage dialogué et descriptif.

     La correction

Compréhension 

1.Rémi se sent très mal pendant sa maladie. Il a de la fièvre, se sent faible et fatigué, et a du mal à voir ce qui l’entoure. 

Justification : "Je restai cloué dans mon lit, secoué par une fièvre qui me brûlait le front et m’empêchait de dormir."


2.La mère Barberin prend soin de lui en veillant à son chevet, en lui donnant des tisanes et en appelant un médecin. 

Justification : "Un matin, elle se décida à appeler le médecin du village."


3.Le médecin prend son poignet, compte les battements de son cœur et constate qu’il est faible. 

Justification : "Il prit mon poignet dans sa main et compta les battements de mon cœur."


4.Elle lui donne des tisanes, le rassure avec des paroles douces et lui apporte du bouillon pour l’aider à reprendre des forces.


5.Il comprend combien il est précieux d’avoir quelqu’un pour veiller sur lui quand on est malade.


6.Elle l’aide à marcher, le soutient et lui donne à manger pour qu’il retrouve des forces.


7.Il réalise l’importance d’un foyer chaleureux et de l’amour maternel, même lorsqu’il ne vient pas de sa propre mère.


8.Elle joue le rôle d’une mère attentionnée qui s’occupe de lui avec tendresse et dévouement.


9.Cloué : immobilisé

Secoué : agité

La fatigue : l’épuisement


10.La mère Barberin est une femme bienveillante et généreuse car elle prend soin de Rémi comme si c’était son propre enfant.

         Langue
Langue

1.ATTRIBUTS  : cloué, secoué
    ÉPITHÈTES  : ardente, dévouée

2.Elles restent clouées dans leurs lits, secouées par une fièvre qui leur brûle les fronts et les empêche de dormir.

3.GNS : Je
    GV : voyais ce qui se passait 
    C. de lieu : autour de moi
    C. de manière : à peine
    C. de temps : Pendant plusieurs jours

4.ma couchette
   mon front
   son téléphone portable
   ses outils
   mon chevet
   mon pouls
   sa température
   mon cœur

5.Couvre-toi 
   Sois 
   Finis 
   Aie 
   N’oublie pas 

6.Le docteur dit à Rémi et son frère : "Couvrez-vous bien, soyez prudents, finissez vos comprimés, ayez de la patience et n’oubliez pas de manger vos médicaments régulièrement."

7.Passé composé : Hier, j’ai pris une douche. Je suis tombé malade. J’ai été fiévreux. J’ai eu mal à la gorge. Je suis allé chez le médecin.
Futur : Demain, je prendrai une douche. Je tomberai malade. Je serai fiévreux. J’aurai mal à la gorge. J’irai chez le médecin.

8.Hier, elle a pris une douche. Elle est tombée malade. Elle a été fiévreuse. Elle a eu mal à la gorge. Elle est allée chez le médecin.

Il a attrapé une angine.
Il est resté à son lit trois jours.
Sa mère l’a emmené au cabinet du médecin situé à l’orée de la ville.
Le praticien a fait son diagnostic et a écrit une ordonnance.
La mère est allée chez le pharmacien à midi.
"Combien coûte ce médicament ?"
"Il est à vingt-cinq dinars."               Essai 

Un hiver glacial et une nuit difficile

  C’est un après-midi d’hiver, un de ces jours où le vent mord la peau et où le ciel, d’un gris menaçant, semble prêt à déverser une pluie glacée. Les arbres, nus et tremblants, ploient sous les bourrasques. Les passants, emmitouflés dans leurs manteaux épais, avancent d’un pas rapide, le visage caché derrière leurs écharpes. L’air est si froid qu’il brûle les poumons à chaque inspiration.

   Mon petit frère, insouciant, court dehors avec ses amis malgré le temps glacial. L’excitation du jeu l’emporte sur le froid mordant. Une heure plus tard, il rentre précipitamment, les cheveux dégoulinants, les joues rouges et les mains gelées. Son manteau trempé colle à sa peau, et il frissonne légèrement.

— Tu es trempé ! Dépêche-toi de te changer ! dis-je en lui tendant une serviette.

  Il hausse les épaules, esquisse un sourire.

— Ce n’est rien, je n’ai pas froid…

  Mais la nuit tombe, et son état change. Sous les couvertures, il s’agite, incapable de trouver le sommeil. Ses yeux sont embués, fatigués, mais il ne dort pas. Il grelotte puis, l’instant d’après, semble étouffer de chaleur. Son nez coule sans arrêt, sa respiration devient sifflante. Sa voix n’est plus qu’un murmure rauque :

— J’ai mal à la gorge… j’ai froid…

  Je pose ma main sur son front. Une chaleur anormale irradie sa peau. Mon cœur se serre. Je cours prévenir mes parents.

  Le matin venu, la fièvre est toujours là. Il peine à avaler sa salive, sa gorge est en feu. Il faut voir un médecin.

  Son cabinet se trouve dans une petite rue calme, coincé entre une boulangerie et une pharmacie. Une plaque dorée brille sous la lumière blafarde du matin : Docteur Lemoine – Médecine générale. La porte en bois, légèrement usée, porte encore les traces des nombreuses mains qui l’ont poussée avant nous. Une petite sonnette vibre doucement quand nous entrons.
    À l’intérieur, une odeur de désinfectant flotte dans l’air. Les murs beiges sont ornés d’affiches sur la vaccination et l’hygiène. Une horloge fatiguée égrène les secondes d’un tic-tac monotone. Quelques chaises en plastique alignées contre le mur accueillent des patients silencieux, plongés dans de vieux magazines. Enfin, notre tour arrive.
      Le médecin est un homme d’une cinquantaine d’années. Sa moustache grisonnante lui donne un air sage. Il porte une blouse blanche impeccable, et ses gestes sont précis, rassurants. Son regard, à la fois sérieux et bienveillant, scrute mon frère avec attention.D’un geste doux, il pose sa main sur son front brûlant, hoche la tête, puis sort un thermomètre de son tiroir.
— Il a de la fièvre… Voyons sa gorge.

Mon frère ouvre la bouche à contre cœur. Le médecin l’examine attentivement avant de déclarer d’un ton posé :

— C’est une angine. Beaucoup de repos et ce traitement pendant quelques jours, et tout ira mieux.

Sur le chemin du retour, mon frère marche lentement. Ses paupières sont lourdes. À la maison, je l’aide à s’installer sous les couvertures et lui tends une tisane chaude. Il prend la tasse entre ses mains tremblantes, la porte à ses lèvres, puis me regarde avec un sourire fatigué.

— Merci d’être là…

Ce jour-là, je comprends une chose essentielle : veiller sur ceux qu’on aime est le plus beau des gestes.


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