Production écrite 6ème année :Description d'une vieille dame. ~ parcours d'excellence

Production écrite 6ème année :Description d'une vieille dame.


 Elle était là, figée (immobile) dans le temps, un spectre (ombre, silhouette) de chair et d’os rongé (usé, détruit) par l’usure (vieillissement, fatigue) des jours. Son visage, un masque fissuré (abîmé, craquelé) par les ans, portait les cicatrices invisibles (marques profondes) d’une vie de labeur (travail dur) et d’abandon (solitude, rejet). Ses joues creuses (minces, amaigries), marquées de sillons (rides profondes) profonds, ressemblaient à une terre craquelée (desséchée, fissurée) par une sécheresse sans fin.

Ses yeux, ternes (sans éclat, pâles) et enfoncés (profonds, creusés), n’étaient plus que deux pierres froides (dépourvus de vie et de chaleur), dépourvues (sans, privées de) d’éclat et de rêve. Autrefois peut-être perçants (vifs, expressifs), ils n’étaient plus aujourd’hui que des cendres éteintes (souvenirs d’un feu disparu) sous des paupières (peau qui couvre les yeux) lourdes, fatiguées de scruter (regarder attentivement) un avenir qui ne viendrait plus. Ses lèvres minces (fines) et pâles tremblaient parfois, non sous l’effet du froid, mais sous celui d’une lassitude (fatigue extrême) ancrée (fixée, enracinée) jusqu’à la moelle (l’intérieur des os, symboliquement au plus profond d’elle-même).

Sa chevelure, jadis flamboyante (brillante, éclatante), n’était plus qu’un amas (groupe en désordre) terne (sans couleur, fade) et rêche (sec, dur), des fils d’argent emmêlés (mélangés, noués) comme les vestiges (restes) d’un feu consumé (brûlé, éteint). Son corps, frêle (maigre, fragile) et voûté (courbé, penché), semblait ployer (se plier, s’affaisser) sous un fardeau (poids, charge) invisible, celui des jours trop longs et des nuits sans repos. Ses mains osseuses (minces, pleines d’os), couvertes de veines saillantes (qui ressortent), tremblaient légèrement, comme si chaque geste était un dernier effort arraché (pris de force) au temps.

Elle avançait, silhouette éteinte (sans énergie, affaiblie), errant (marchant sans but) dans un monde qui ne la regardait plus. Ses vêtements, amples (larges) et défraîchis (usés, abîmés), pendaient sur elle comme une dépouille (corps mort) textile, dernier rempart (protection) contre un froid qui n’était pas que celui de l’air.

Elle n’était plus qu’une ombre (forme floue, fantôme) d’elle-même, un corps qui respirait encore par habitude, un visage que la vie avait sculpté (modelé, marqué) à coups de privations (manques, pauvreté) et d’indifférence (absence d’attention, de soin).

No comments:

Post a Comment