Production écrite 6ème année :Décrire des lieux ~ parcours d'excellence

Production écrite 6ème année :Décrire des lieux


 

La ville :

La ville s'étend à perte de vue, un océan de béton (grande étendue solide, généralement de béton ou de pierre) qui semble engloutir tout sur son passage. Les rues sont encombrées de voitures, formant un flot incessant (mouvement continu, sans interruption) qui vrombit comme un monstre métallique. Les immeubles, géants d'acier et de verre, se dressent dans le ciel comme des colosses (grands et imposants), menaçant d'étouffer la lumière du soleil. Le bruit des klaxons, des moteurs et des pas pressés des piétons s'entrelacent, créant une cacophonie (bruit discordant, désagréable) constante. Pourtant, dans ce tumulte (bruit confus), la ville cache aussi une beauté étrange : des parcs isolés, des ruelles tranquilles, où l’air frais semble échapper à l'emprise (domination) de la ville moderne.

Les bâtiments modernes ont parfois un côté inhumain (manquant de chaleur humaine), froids et impersonnels, mais leur architecture est une prouesse technique (réalisation exceptionnelle, habile) qui attire le regard. Les lumières de la ville, le soir, sont comme des étoiles déchues (perdues), brillantes mais sans âme, dans une nuit polluée par l'air lourd des gaz d'échappement.

Cela semble être un endroit où l'homme et la machine se sont unis dans une danse effrénée, un ballet mécanique (mouvement précis et régulier) où la nature a perdu sa place.

La campagne :

La campagne (la région) s'étend à perte de vue, défigurée (abîmée) par une végétation (plantes) dévastée (détruite) par la sécheresse (manque d'eau). L'air, lourd (pesant) de poussière (petites particules de terre), se dépose sur les champs (terres cultivées) desséchés (secs), là où autrefois (avant) les blés (céréales) ondoyaient (fluctuaient) sous la brise (vent léger). Le sol (terre), dur (solide) comme de la pierre (roche), semble incapable (impossible) de donner vie (faire pousser) à quoi que ce soit. Au loin (loin), le cri (son) perçant (aigu) des oiseaux de proie (rapaces) résonne (retentit) dans un ciel écrasé (chargé) de chaleur. Leur vol (mouvement dans l’air) semble défier (contester) l'immensité (grandeur) du paysage (vue) stérile (infertile).


Dans l'air, une odeur (sentiment) âcre (désagréable) de terre (sol) brûlée (consumée) et de végétation (plantes) fanée (morte) envahit (remplit) les narines (nez), comme si la nature (environnement) elle-même était en train de suffoquer (mourir). Sous les pas (mouvements), le sol (terre) craque (émet un bruit sec) avec une intensité (force) déchirante (qui fait mal), chaque mouvement (action) émettant (produisant) un son sec (bruyant) et désagréable (mauvais). L'odeur (sentiment) du fumier (compost) rance (vieux) et pesante (lourde) se mêle (combine) à l'humidité (moiteur) de la rivière (cours d'eau) qui serpente (tourne) bien trop faible (peu puissante) pour irriguer (apporter de l'eau) correctement les terres (sols).


À proximité (près) des fermes abandonnées (laissées de côté), des grilles (barrières) rouillées (oxydées) et des fenêtres brisées (cassées) murmurent (chuchotent) le souvenir (mémoire) d'une époque (temps) révolue (passée), où la vie (existance) battait encore son plein (était pleine de vitalité). Là, dans cette campagne dévastée (détruite), le silence (calme) est aussi oppressant (lourd) que la chaleur (chaleur intense). Même les vents (courants d'air) sont trop paresseux (lents) pour souffler (se déplacer), offrant une sensation (impression) d'immobilité (inactivité) désolante (triste).


Chaque son (bruit), chaque odeur (arôme) semble rappeler (faire se souvenir) à ceux qui osent (tentent) s'aventurer (s'avancer) ici que la campagne autrefois (avant) verdoyante (pleine de plantes) est désormais (maintenant) un terrain (espace) de lutte (combat) entre la nature (environnement) et l'indifférence (désintérêt) humaine (des hommes).

Le jardin :

Le jardin était un terrain de dévastation, envahi par la saleté et l’abandon. À peine visible sous une mer de mauvaises herbes (plantes indésirables), le sol était recouvert de déchets oubliés. Des bouteilles brisées, des papiers chiffonnés, des morceaux de plastique se mêlaient à la terre, comme des cadavres abandonnés (restes morts) dans un cimetière sauvage. L'odeur de moisissure (odeur de décomposition provenant d'une humidité stagnante) flottait dans l'air, pénétrant chaque respiration comme un poison invisible. Les arbres, autresfois majestueux, étaient maintenant des carcasses décharnées (restes dépouillés), leurs branches cassées s'étendant comme des bras déformés (tordus) cherchant désespérément à fuir.

 Des tas de feuilles pourries (pourritures végétales) étaient entassées dans les coins sombres du jardin, donnant l'impression qu'un miasme (air pollué) régnait sur tout l’espace. À chaque pas, le sol spongieux (mou et qui absorbe l'eau comme une éponge) collait aux chaussures, comme si la terre elle-même voulait retenir les visiteurs dans cette décharge.

  Le vieux banc de jardin, en métal rouillé (oxydé), se trouvait dans un coin oublié, recouvert de mousse (plante verte qui se développe sur des surfaces humides), donnant l’impression qu'il se fondait dans ce paysage de déchéance (chute dans la misère). Des tas de déchets organiques (restes de nourriture ou de végétaux) pourrissaient à l'ombre, émettant une puanteur (odeur nauséabonde) que l’on ressentait dans les tréfonds de l’âme. Des insectes (bestiaux rampants) grouillaient partout, se déplaçant lentement comme des fantômes sur le corps d'un lieu en déclin.

  Ce jardin était devenu un abîme (gouffre, lieu sans fin), où la beauté avait été engloutie par la négligence. C'était une prison végétale (métaphore : un lieu où la nature elle-même semblait captive), où chaque plante se battait pour respirer, étouffée par l’immondice (ordures) qui l’entourait.


Les mots difficiles avec leurs synonymes :

Miasme : (air pollué)

Moisissure : (odeur de décomposition provenant d'une humidité stagnante)

Spongieux : (mou et qui absorbe l'eau comme une éponge)

Cadavres abandonnés : (restes morts)

Déchéance : (chute dans la misère)

Oxydé : (rouillé)

Puanteur : (odeur nauséabonde)

Insectes : (bestiaux rampants)

Abîme : (gouffre, lieu sans fin)

Immondice : (ordures)

No comments:

Post a Comment